Rallye-promenade à travers Paris

Ce blog propose un moyen original de visiter Paris pour les petits comme pour les grands. A partir de fiche-découverte, chacun répond aux questions, qui jalonnent chaque parcours. Comment? tout simplement en observant attentivement son environnement, tout en découvrant ou redécouvrant la capitale à travers son histoire, son architecture... Pour mettre du pigment à ce parcours vous pouvez mettre 5 points à chaque bonne réponse et si vous répondez au bonus vous doublez votre gain. Ainsi, au début de chaque parcours vous pouvez vous donner un objectif à atteindre en fonction des connaissances que vous pensez avoir sur le sujet.

dimanche 28 juin 2015

Les Halles...du ventre de Paris à la canopée.

FBF-13/05/2015
Station Louvre Rivoli point de départ
Dès le début du XIIème siècle, le marché de Paris se tient pas très loin d'ici... il s'installe deux fois par semaine au lieu-dit les champeaux ou petit- champs. Devant son succès, Philippe Auguste fait construire deux halles en bois pour les marchands. Au XVIème siècle, l'alimentation accapare progressivement l'activité, il y a dans la capitale plus de 300 000 bouches à nourrir... Au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle, alors que Haussmann transforme Paris, Baltard impose une architecture moderne pour les pavillons toute en charpente métallique et en verre. A partir de 1970, le quartier se transforme à la suite du transfert des Halles dans la banlieue sud de Paris, des boutiques de fringues, des cinémas, une station de RER remplacent les montagnes de choux et de tomates, les caisses de volailles et de poissons...Ce quartier en perpétuel changement est envahi actuellement par les grues et pelleteuses. Le centre commercial fait peau neuve... Notre promenade  va à la rencontre des marchands d'hier et d'aujourd'hui, à la découverte des vestiges de l'architecture médiévale et de l'histoire de ce quartier qui pendant des siècles fut le "ventre de Paris".
Traversons la rue de Rivoli et dirigeons nous vers la rue qui porte le nom du Palais situé de l'autre côté de la rue.
FBF-26/06/2015


quel est son nom?



Longue de 700 m, la rue que nous empruntons est une voie parisienne créée en 1853 et située entre les 1er et 2ème arrondissements de Paris. Son nom provient de sa proximité avec le Palais du Louvre

Poursuivons dans cette rue en empruntant le coté impair.

Quel est le métier de DULUC? (regardes autour de toi tu trouveras la réponse)




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A la hauteur du numéro 11 que remarques tu ?                                                                                          

                                                               
En octobre 2003 des travaux de déblaiement ont permis de mettre à jour, au pied d'un pan de mur
circulaire, les fondements d'une tour de l'enceinte Nord de Paris construite à l'époque de Philippe Auguste, entre 1190 et 1220. Cet ouvrage fortifié est le second et le dernier, après le mur gallo- romain qui entourait l'île de la Cité, à avoir eu une fonction défensive globale. Il faut imaginer le mur de Philippe Auguste, comme une "vraie" muraille avec un chemin de ronde, des créneaux, des portes fortifiées, des tours rondes de 14 mètres de haut espacées tous les 70 mètres. Faisant le tour de la ville de l'époque, sa longueur sur la rive droite était de 2800 mètres et sur la rive gauche de 2600 mètres, l'épaisseur à sa base était de 3 mètres. Il fut entièrement financé par la ville, Philippe Auguste quant à lui fit ériger, sur ces propres deniers, le Louvre féodal afin de renforcer à l'Ouest la

protection de Paris.
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Maintenant, à la hauteur de la petite place, traversons la rue du Louvre en direction de la rue
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Adolphe- Jullien.


 Quelle était sa profession?









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Cette rue, ouverte en 1886 par la ville de Paris pour accéder à la Bourse du Commerce, doit son nom à Adolphe Jullien, ingénieur des Ponts et Chaussées, né le 13 février 1803 à Amiens et décédé en 1873. 
Directeur de la Compagnies des chemin de fer de l'Ouest, il est le promoteur de ce mode de locomotion en France. 



Nous voici maintenant devant un édifice circulaire, inauguré en 1889 et qui abrite la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.  
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Avant d'en faire le tour, arrêtons nous quelques instants sur son architecture. Comme nous l'avons vu en introduction, Philippe Auguste avait installé les Halles aux Champeaux, au pied de l'hôtel de ville : les blés, qu'ils viennent par la route ou par voie d'eau, avaient leur acheminement souvent compliqué par la cohue qui y régnait. Ainsi au XVIIIème siècle, afin de faciliter le commerce du blé, on construit à cet endroit, profitant de la proximité de la Seine, une Halle réservée à ce commerce. C'est l'architecte et théoricien Nicolas le Camus de Mézière qui fut chargé de la construction de l'édifice et du quartier avoisinant, entre 1763 et 1767. Malgré l'avis de bon nombre de marchands, qui préféraient un édifice couvert, afin de protéger les grains des intempéries, le Camus opta pour un bâtiment à ciel ouvert de plan annulaire. Ce n'est que vingt ans plus tard que la cour intérieure fut couverte par une coupole en charpente dont la qualité d'exécution fut admirée en particulier par Thomas Jefferson, alors Ambassadeur des Etats Unis à Paris. On n'hésita pas à l'époque à la comparer au dôme de la basilique de Saint Pierre de Rome. Détruite par un incendie en 1802, elle fut reconstruite entre 1806 et 1811 en fer, dans un premier temps couverte de feuilles de cuivre qui en 1838 furent remplacées par des vitres. L'association du fer et du cuivre en faisait un ouvrage d'avant-garde, que Victor Hugo, n'appréciait guère; en effet, on peut lire dans Notre Dame de Paris " le dôme de la Halle-au-blé est une casquette de jockey anglais à grande échelle...". En 1854 un incendie signa la fin de la Halle au blé, dont l'activité n'avait cessé de diminuer. Transformer en Bourse du commerce par l'architecte Henri Blondel, qui modifie la coupole en fer et en verre, ferme la partie inférieur à l'aide d'une maçonnerie en brique et rhabille l'ensemble du bâtiment en pierre. L'inauguration a lieu le 24 septembre 1889. La Chambre de Commerce de Paris en devient propriétaire en 1949 pour un franc symbolique. La coupole et la fresque intérieure évoquant le commerce sur les cinq continents sont classés monuments historiques depuis 1986.

Empruntons par la gauche la rue qui fait le tour de la Bourse. Autrefois, cette rue était surnommée la "rue éternelle" n'ayant ni début, ni fin... on tournait éternellement.
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Que vois-tu accolé au bâtiment?
  • Une fontaine
  • Une colonne
  • Une statue


Approximativement à cet emplacement se trouvait l'Hôtel de Soissons, qui en 1232, devint la propriété de Saint Louis. En 1498, Charles VIII sur les instances de son confesseur, Jean Tisserand, créa dans une partie de l'hôtel un "couvent des filles repenties". En 1572, Catherine de Médicis acheta l'Hôtel d'Albret, qui jouxtait le côté Est du couvent. Elle s'y installa et commença l'aménagement de ce qui allait devenir l'Hôtel de la Reine, en intégrant à sa résidence les bâtiments avoisinant l'Hôtel d'Albret, dont le couvent. Le projet est confié à l'architecte Jean Bullant, qui s'y attela jusqu'à sa mort en 1578. La colonne astronomique cannelée, appelée également colonne Médicis, haute de 31 mètres est le seul vestige subsistant de cet Hôtel. Elle fut érigée en 1574 à l'angle de la cour Sud, qui donnait dans la rue des deux écus, actuellement rue Berger. Sa fonction
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exacte n'a jamais été déterminée, mais elle a pu éventuellement servir à l'astrologue de la Reine, le florentin Côme Ruggieri.
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Au pied de la colonne, une petite porte correspond à une fontaine plus tardive (XIXème).

Reprenons notre promenade par la rue du Louvre, en prenant sur la droite.

Que vois-tu au numéro 15?

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Nous sommes devant l'entrée de la cour des Fermes, voie privée qui débute ici. Son entrée est ornée de deux atlantes, à l'image d'Atlas, le héros mythologique qui portait la voûte du ciel sur ses épaules.
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La cour des Fermes, tire son nom de la Ferme générale, compagnie privée de financiers, qui sous l'Ancien Régime était chargée de collecter des impôts indirects de 1726 à 1790. Les agents chargés du recouvrement de l'impôt portaient le nom de Fermiers Généraux.
FBF-26/06/2015
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Engageons nous dans la rue Coquillière, en direction de l'église Saint-Eustache.
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Que vend la maison Dehillerin?

Bonus
Depuis quelle année exerce t'elle ce commerce?






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Nous nous trouvons devant le paradis des cordons-bleus. En effet, depuis 1820, la maison Dehillerin, vend les ustensiles de cuisine et de pâtisserie professionnels. Vous pourrez y trouver toutes sortes d'amusants moules à gâteaux pour le plaisir des enfants : moules soleil, chat, étoile de mer...




Pourquoi ce nom de rue coquillière? pour  :
  • La présence de beaucoup de restaurants, où l'on peut déguster des coquillages;
  • Le nom de l'ancien propriétaire des lieux;
  • La découverte de coquilles fossiles lors du percement de la rue.



Ouverte à la fin du XIIIème siècle, elle est entièrement bâtie sur les terrain appartenant à Pierre Coquillier et sa famille.
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Au numéro 6 de la rue quel est l'animal qui sert d'enseigne à ce restaurant?
  • Un chien
  • Un cochon
  • Un coq



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Coeur battant de la capitale, cette institution parisienne, ouverte tous les jours 24h/24, est connue de tous les noctambules et n'a pratiquement jamais fermé depuis sa création en 1947. 







Au pied de cochon, puisque c'est son nom est un restaurant mythique où, jusque dans les années 1960, l'on venait à la sortie du bal, en robe longue et smoking, déguster vers 5h00 du matin la soupe à l'oignon à côté des" Forts des Halles".
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Empruntons l'escalier à droite, de là nous avons une vue panoramique : la Bourse du Commerce à droite et sur la gauche : l'église Saint-Eustache.

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Quel nom porte le jardin qui s'étend à nos pieds?








Inauguré le 19 décembre 2013, cet espace vert de plus de 4 hectares est une des composantes majeures du projet de renouvellement urbain du quartier des Halles. Lors de la réunion du 16 décembre de la même année, le Conseil de Paris a décidé de baptiser ce lieu "Jardin Nelson Mandela". En hommage à l'ancien chef d'Etat Sud-Africain, figure universelle du combat pour l'Egalité, la Liberté et la Paix, citoyen d'honneur de la ville de Paris.
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Retournons sur nos pas, et empruntons la rue du Jour.







Sur la façade du "pied de cochon", observe la plaque. Qui a été tué à cet endroit?

Bonus
Quel était son métier?




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Cette plaque fait partie des 500 qui jalonnent les rues de Paris, en hommage aux centaines de résistants qui ont versé leur sang lors des combats pour la Libération de la Capitale en août 1944. Ici est tombé François Martine. Ce dernier était manutentionnaire, chargé de transporter les marchandises de l'extérieur vers l'intérieur des pavillons des anciens Halles de Paris. Il faisait partie de la corporation très célèbre, créée sous le règne de Louis IX, qui regroupait les Forts des Halles, nom donné pour rappeler les lourdes charges qu'ils étaient amenées à porter durant leur travail. Ils se distinguaient des autres portefaix et porteurs par leur habillement : un vaste chapeau ou "coltin" en cuir jaune à très larges bords et muni d'une calotte en plomb à l'intérieur, leur permettant de supporter les lourdes charges "coltinées" sur la tête; un maillot sans manche ou "Marcel" qui libérait leurs mouvements et protégeait le bas du dos des courants d'air glacés. 

Laissons sur notre gauche dans la rue du Jour, une charmante boutique qui fait la joie des coquettes.
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"La Droguerie"vend tout ce qui est nécessaire pour confectionner accessoires et bijoux : Boutons, rubans, laine, perles, plumes et strass...






Longeons maintenant l'église Saint-Eustache pour y pénétrer par la porte située sur le côté droit.

D'abord petite chapelle dédiée à Sainte Agnès, elle est érigée en paroisse à la fin du XIIIème siècle, et prend alors le nom de Saint-Eustache. Agrandie au fil des années au fur et à mesure de l'accroissement de la population, c'est au XVIème siècle, que fut décidé d'ériger une église digne du coeur de Paris. La première pierre fut posée le 19 août 1535, par Jean de la Barre, prévôt des Marchands. Après maintes interruptions, liées aux difficultés de financement, les travaux furent terminés en 1633, elle fut consacrée le 26 avril 1637. Sa façade occidentale fragilisée, dont les tours étaient inachevées, fut rebâtie au XVIIIème siècle, d'où ce style classique. Eglise paroissiale et Royale, elle fut le théâtre de nombreux baptêmes, mariages et obsèques de personnalités célèbres, dont en particulier : les baptêmes d'Armand du Plessis, futur Cardinal de Richelieu, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière et Jeanne Poisson, plus connue sous le titre de madame de Pompadour. Louis XIV y fit sa première communion en 1649. Lully s'y maria. Le corps de Mirabeau fut déposé dans la nef le lendemain de sa mort, le 3 août 1791, avant d'être transféré au Panthéon. On célébra les obsèques de La Fontaine en 1685, d'Anna Maria Pertl, mère de Mozart en 1778...

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Avec ses 8000 tuyaux, l'orgue est le plus grand de France. Le 30 avril 1855 Berlioz y dirigea la première exécution de son Te Deum, et Liszt celle de sa messe solennelle le 15 mars 1896.
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Maintenant que nous sommes à l'intérieur de l'église, dirigeons nous vers la chapelle à droite de l'entrée.
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Observes bien le vitrail, quelle corporation glorifie t'il?


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  • Boulangerie;
  • Boucherie;
  • Charcuterie.







Ce vitrail offert en 1944, fut financé par la corporation de la charcuterie. On peut y voir plusieurs symboles : Saint Antoine, patron des charcutiers, avec son compagnon à 4 pattes, un cochon. Un ange portant une banderole, où est inscrit : Société de la charcuterie, ainsi que  son emblème : un cochon et des saucisses...
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Poursuivons notre visite par le collatéral sud, passons devant le buste de Jean-Philippe Rameau, mort en 1764 et enterré en ce lieu.

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Après être passé devant le portail, empruntes le collatéral nord, arrêtes toi devant la 4ème chapelle, que commémore la sculpture polychrome de Raymond Mason?
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Né en  1922 à Birmingham, de père écossais et de mère anglaise, Raymond Mason, reçu premier à l'Ecole d'Art de Birmingham, s'inscrit dans les années quarante aux cours du Royal College d'Art de Londres. En 1944, il s'oriente vers la sculpture, mais n'oublie pas sa formation de peintre. Grâce à une bourse octroyée par l'Etat français, il s'installe à Paris et s'inscrit aux Beaux Arts.  En 1948, il rencontre Giacometti et c'est le début d'une grande amitié. Après avoir longtemps hésité il s'oriente vers l'art figuratif. Se qualifiant de sculpteur réaliste, il rassemble les passants des rues dans un décor de théâtre urbain : du "tramway à Barcelone" (1952) à "la foule illuminée", sur l'esplanade du Mc Gill College à Montréal (1979-1980), en passant par le "départ des fruits et légumes du coeur de Paris le 28 février 1969" où il introduit la couleur, selon la tradition statuaire du Moyen-Age, afin de rendre encore plus vivante la sculpture et immortaliser la fin de l'activité des Halles au centre de Paris

Jusqu'en 2009, Raymond Mason s'est tenu régulièrement à cet endroit afin de répondre aux questions des visiteurs et leur expliquer son oeuvre.

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C'est le tombeau de quel illustre personnage?

Bonus
A t'il été un ministre de  :
  • Henri IV
  • Louis XIII
  • Louis XIV



Né à Reims le 29 août 1619, mort à Paris le 6 septembre 1683 et enterré en ce lieu, Jean-Baptiste Colbert, en tant que Contrôleur Général des Finances de 1665 à 1683, est l'un des principaux ministres de Louis XIV. Il n'aura de cesse d'oeuvrer pour l'indépendance économique et financière de la France... Il met en place un système économique : le mercantilisme, et pour cela : il crée une puissante marine, afin d'importer la matière première et exporter les produits finis; il réglemente les corporations; Il octroi le monopole et favorise la création de manufactures telles que celle de glaces et de miroirs (Saint-Gobain), ou de tapisseries (Les Gobelins). Pour favoriser le commerce, il développe les infrastructures (routes, canaux). Il participe à l'amélioration de la Capitale, en introduisant l'éclairage, le pavement des rues, en créant des quais le long de la Seine...
Tant qu'il fut aux affaires le budget de l'Etat a été à peu près équilibré, malgré les ponctions importantes liées aux dépenses militaires, les constructions et largesses du Roi. Il faut se rappeler que Louis XIV a encore 32 ans à vivre, c'est après la mort de Colbert que les déficits n'ont cessé de s'accumuler...

Ressortons de l'église par la même porte. Nous nous trouvons maintenant place René-Cassin.
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Que symbolise cette sculpture?







Cette oeuvre de Henri de Miller (1953 - 1999), en pierre de Bourgogne représente une tête d'homme allongé et appuyée sur sa main. Elle est posée à même le sol depuis 1986, à l'Ecoute des rumeurs souterraines...
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Dirigeons nous maintenant vers la rue Montmartre.
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Vous trouverez sur votre gauche une petite impasse, qui permet d'avoir un beau point de vue sur l'église.
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Poursuivons dans la rue jusqu'au carrefour de la rue Montmartre avec la rue Etienne Marcel et la rue
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Tiquetonne.
Cette dernière suit le tracé de la muraille de Philippe Auguste.


D'où vient son nom?






Jusqu'à la moitié du XIXème siècle, elle portait le nom de rue du Petit-Lion-Saint-Sauveur. C'est dans cette rue, qu'Alexandre Dumas fit habiter d'Artagnan. Son nom actuel date de 1868 et est la déformation du nom, comme beaucoup de nom de famille au fil du temps, d'un boulanger du XIVème siècle, prénommé Quiquetonne. Le QU s'est transformé petit à petit en T.


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Arrêtes toi devant le numéro 58, véritable caverne d'Ali Baba, comment s'appelle le propriétaire qui porte bien son nom?



Cette épicerie est spécialisée dans les produits de pâtisserie pour professionnels et particuliers. On y trouve de tout, la maison G. Detou est en effet le lieu où l'on peut trouver le produit rare et les conseils de son propriétaire pour bien réussir les macarons...
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Tournes maintenant à droite dans la rue Montorgueil, et vas à la recherche d'un gros escargot.




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Si tu l'as trouvé c'est sûrement au n° 38 servant d'enseigne au restaurant "L'escargot Montorgueil" célèbre pour son décor du XIXème siècle (1832).

Revenons sur nos pas et arpentons cette rue commerçante depuis le XIIIème siècle.

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En conservant une ambiance de village, grâce à la gouaille des poissonniers et vendeurs de fruits et légumes, elle rappelle les anciennes Halles. La rue a conservé quelques vieilles maisons en façades agrémentées de ferronneries et d'enseignes de boutiques pittoresques.
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Au n°51, quel est le gâteau qui a été inventé par le premier propriétaire de cette illustre maison?


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Bonus
De quelle province était il originaire?

  • Normandie
  • Alsace
  • Franche Comté




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Nicolas Stohrer, premier écuyer de cuisine de la Reine Marie Lesczinska, épouse de Louis XV, s'installe en ce lieu en 1730. Dans ces bagages il a emporté une recette proche du Kouglof polonais, inventé pour Stanilas Lesczinski, Roi de Pologne, qui trouvait ce dernier un peu sec et y avait ajouté du vin de Malaga auquel il avait été donné le nom d'un personnage des Mille et une nuits "Ali Baba". 
En remplaçant le vin de Malaga par du Rhum, Stohrer vient d'inventer le "Baba au Rhum".  
Nicolas Stohrer, né en 1706, fait son apprentissage de pâtisserie à Wissembourg en Alsace, dans les cuisines du Roi de Pologne alors en exil. 

N'hésitez pas à pousser la porte et, comme la Reine d'Angleterre en 2004, ne manquez pas cette halte gourmande en dégustant tartes aux fraises des bois, animaux en chocolat, macarons et autres spécialités de Pierre Lienard... ou tout simplement y admirer le décor classé.

Au n° 78, l'enseigne rappelle que le marché du mont Orgueil, comme il s'appelait autrefois, était le
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lieu d'arrivée des poissons et fruits de mer, en provenance des ports du Pas-de-Calais, et le grand marché aux huîtres de la Capitale.
En effet, la rue Montorgueil, dès le XVIIIème siècle et jusqu'en 1870, fut occupée par un parc à huïtres. Au milieu du XIXème siècle, juste avant la révolution de 1848, on estime la consommation d'environ six millions de douzaines d'huîtres, soit environ vingt-cinq douzaines d'huîtres par consommateur potentiel et par an. Les huîtres étant alors considérées comme une sorte d'amuse-gueule : on en mangeait quelque douzaine pour se mettre en appétit. L'actuel "Au rocher de Cancale", se situe en face du célèbre restaurant du même nom, dont parle Balzac dans La Comédie-Humaine, qui ferma ses portes en 1845, à la suite de la crise économique. Celui-ci, ouvrit ses portes en 1846, malgré les aménagements dans la décoration, ne réussit pas à récupérer la clientèle habituée aux cuisines où avaient officié : Balaine, Borel, et autres Véry...héritiers de la grande tradition culinaire du XVIIIème siècle.

Poussons notre flânerie jusqu'à la rue des Petits-Carreaux, qui prolonge la rue Montorgueil.

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Au n°10, que peut bien servir cet homme noir debout , uniquement vêtu d'une culotte rayée blanc et rouge, à cet homme blanc, assis habillé de style colonial? 

Bonus
Quel est le nom de cet établissement?




Cette devanture est inscrite comme monument historique depuis 1984. Le panneau de céramique, installé entre les deux fenêtres du premier étage, est tout ce qui subsiste de l'ancien magasin, ouvert en 1890, qui proposait des produits exotiques, dont du café. Au dessus de ce panneau on peut lire le nom de l'établissement "Au planteur", en dessous il nous est précisé qu'il n'y aucune succursale.
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Retournons sur nos pas jusqu'à la rue Marie-Stuart qui s'ouvre sur la gauche en face du n° 23 de la rue Montorgueil. 
Cette rue est à l'origine unes des rues aux ribaudes. Ces dernières, par un décret de Saint Louis datant de 1256, sont obligées d'exercer leur commerce hors les murs, soit au delà de l'enceinte de Philippe Auguste, d'où leur appellation de filles bordelières (ce qui donnera plus tard le nom de bordel). Lors de la construction de l'enceinte de Charles V, au XIVème siècle, le rue "Tire-Vit" tel est son nom... prend le nom un peu moins vulgaire de rue "Tire-Boudin". Un récit apocryphe raconte que la Reine d'Ecosse, Marie Stuart, épouse du Roi François II, se promenant dans le quartier en demanda le nom; ce dernier étant pas honnête à prononcer, on en changea la dernière syllabe... Est-ce en souvenir de cette anecdocte, qu'en 1809, Joseph Fouché alors ministre de la Police de l'Empereur Napoléon, décide de baptiser cette rue du nom de la princesse, qui fut à l'origine de son premier changement d'appellation?...

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Nous venons d'atteindre le beau passage couvert créé en 1835, qui relie la rue Dussoubs à la rue Saint-Denis. Ce fut d'abord une ruelle servant de débouché à la célèbre hôtellerie du Grand-Cerf, d'où partaient coches et diligences vers l'est de la France jusqu'à la Révolution. Il fait partie des plus beaux passages couverts de la Capitale.
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Il possède un sol de marbre et une impressionnante verrière de 12 mètres de haut, ce qui en fait l'un
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des plus lumineux, ainsi que des passerelles en fer forgé.

Rendez-vous au n°3 chez As'art où les petits s'amuseront des poules, souris, moutons, pingouins ou autres animaux bidouillés avec génie dans des matériaux de récupérations...

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Au bout du passage, tournons à droite dans la rue Saint-Denis, puis tout de suite à droite. Nous sommes de nouveau dans la rue Tiquetonne.

Regardes bien autour de toi, tu vas découvrir une des rares enseignes conservées? 






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Bois de l'épave d'un bateau renfloué dans l'estuaire de la Seine, recouvert de plâtre mélangé à de l'alun pour le protéger. Au numéro 10, nous sommes devant une enseigne remarquable de la Renaissance qui selon certains, serait celle du cabaret "de  l'Arbre à Liège".

Des numéro 21 au 23, se trouvait l'entrée de l'Hôtel de Bourgogne. Nous sommes maintenant devant la très belle façade en rocaille de l'hôtel particulier de Gilles-Marie Oppenord (1672-1742).architecte et décorateur français. Il est le fils de l'ébéniste néerlandais Alexandre-Jean Oppenord. Après des études à Rome, il devient élève de Jules Hardoin-Mansart. Il participe à la décoration du Palais-Royal. Remarqué par le Régent, il  oeuvre à l'amélioration du château de Villers-Cotterêts.


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A quelques pas d'ici, au niveau du 23 de la rue, s'ouvre sur la gauche la rue Française. Empruntons la pour rejoindre la rue Etienne-Marcel.

Nous voici devant le dernier vestige d'une des plus importantes demeures princières du Moyen Age qu'était l'Hôtel des ducs de Bourgogne : la Tour Jean-Sans-Peur.
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Nous sommes en pleine guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Le 23 novembre 1407, Jean
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FBF-13/05/2015Ier de Bourgogne, dit Sans Peur, vient de faire assassiner son cousin, Louis d'Orléans, frère du Roi Charles VI, pas très loin d'ici, rue Vieille-du-Temple. Afin de faire face à d'éventuelles représailles il fait édifier cette tour fortifiée de 23 mètres dans son hôtel, qui fut construit, à la fin XIIIème siècle, à l'initiative de son aîeul Robert II d'Artois. Cette demeure, adossée à l'enceinte de Philippe Auguste, devint propriété des Ducs de Bourgogne à la suite d'une union entre les familles d'Artois et de Bourgogne.
La visite de cette tour permet aux petits comme aux grands de découvrir de façon ludique (un livret est distribué à l'entrée) la chambre de l'écuyer et celle de Jean-Sans-Peur, les plus anciennes latrines de Paris, dont été dotée chaque chambre. Leur particularité était qu'elles ne débouchaient pas vers l'extérieur, mais disposant d'un conduit dans l'épaisseur du mur, se déversaient dans une fosse au sous-sol, elles étaient chauffées étant installées à l'arrière de la cheminée... Dans les combles, où se trouvaient deux chambres de sûreté ou cellules, des caissons lumineux illustrent la vie quotidienne dans un palais au début du XVème siècle. Mais, le joyau est le grand escalier à vis dont la voûte sculptée de style gothique flamboyant porte un décor végétal unique en France.
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Quels sont les végétaux que tu remarques? (plusieurs réponses possibles)
  • Blé 
  • Houblon
  • Rose
  • Chêne
  • Raisin
  • Aubépine



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Il est inspiré de l'escalier édifié  par Charles V au Louvre et qui a disparu. On voit un pot central d'où s'échappent des branches de Chêne sur lesquelles grimpe du houblon, rejointes par des branches d' aubépine naissant des murs.

En redescendant jetons un oeil sur les deux vitraux qui se font face dans l'escalier.
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A gauche, les armoiries des Ducs de Bourgogne : 
1 et 4 : Touraine (d'azur semé de fleur de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules
2 et 3 : Bourgogne (bandé d'or et d'azur, à la bordure de gueules)
surtout Flandre  (d'or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules).


Quel est l'instrument qui est représenté sur le blason à droite?
  • Une équerre
  • Un compas
  • Un rabot
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Les dauphins, héritiers de Charles VI et Isabeau de Bavière, ne vivent pas longtemps, aussi Louis d'Orléans, frère du Roi s'imagine accéder au trône sans trop de difficultés. Mais s'est sans compter sur son rival Jean-Sans-Peur. La devise de Louis "Je l'ennuie" (je l'attaque) accompagnait son emblème "des bâtons noueux". L'héraldique étant le moyen de faire savoir à son adversaire qui il a en face de lui, Jean-sans-Peur opta pour un rabot "le bâton sera plané (raboté)" affirmaient ses partisans, c'est ce qui arriva ce fameux 23 novembre 1407... Ainsi, il fit mettre des rabots sur ses vêtements d'apparat, jusqu'à la livrée de ses gens.

Avant de quitter la tour, visitons les caves où subsiste un morceau de la base de l'enceinte de Philippe Auguste.

Après cet intermède moyenâgeux, prenons la rue Etienne-Marcel à droite, puis à gauche la rue Française. Nous sommes maintenant rue Turbigo, que nous empruntons sur la droite qui nous ramène sur le site des Halles.

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FBF-26/06/2015
FBF-26/06/2015A quoi servent ses avancées sur la façade de Saint-Eustache?









Bien que les personnages imaginaires ou animaux monstrueux, qui décoraient les églises du Moyen-Age, ont été remplacées ici par des éléments plus classiques, leur fonction reste la même. Les gargouilles, puisque c'est leur nom, ont un rôle technique et pratique : permettre l'évacuation des eaux de pluie en les projetant loin des murs.

Nous voici de nouveau place René Cassin. Longeons le chantier de la Canopée en direction du sud.

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En nous retournant, nous avons une belle vue sur la façade sud de Saint-Eustache.
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Sur notre droite, deux aires de jeux innovantes : Tours ludiques offrant des possibilités d'escalades, de balancement et de glissade; Bornes interactives avec jeux numériques pour les plus grands; Structures d'éveil dans une ambiance mini canyon ou bord de mer pour les plus petits.

Nous voici maintenant rue Berger. 

A ton avis, cette rue doit son nom à un  :
  • Chanteur
  • Préfet
  • Architecte



Anciennement rue des Deux Ecus, cette rue de 580 mètres, qui débute Boulevard Sébastopol et se termine rue du Louvre, longe la partie sud des Halles. Elle ne doit pas son nom au chanteur Michel Berger (1947-1990), ni à l'un des architecte Patrick Berger, qui a imaginé la Canopée... Mais, elle porte le nom de Jean-Jacques Berger (1791-1859), préfet de la Seine. Homme politique, opposant à la dynastie ayant eu une participation active lors de la révolution de 1830, il soutient Louis-Napoléon Bonaparte lors de sa candidature à l'élection présidentielle en décembre 1848, ainsi que lors du coup d'état de décembre 1851. En tant que préfet de la Seine du 20 décembre 1848 au 22 juin 1853, il fait réaliser des travaux d'empierrement des quais et de la canalisation de la Seine. Il commence à mettre en oeuvre des projets d'urbanisme lancés avant son arrivée : prolongement de la rue de Rivoli, reconstruction des Halles de Paris, dégagement du Louvre et de l'Hôtel de Ville, réaménagement du Bois de Boulogne souhaité par Napoléon III. Mais sa réticence à vouloir engager des moyens financiers nécessaires pour ces travaux d'ampleur combinée d'aléas d'exécution, pousse Napoléon III à s'en séparer. Il le remplace par le préfet de la Gironde, Georges-Eugène Haussmann le 23 juin 1853. Berger devient alors sénateur. 

Rejoignons la place Maurice Quentin.

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 Au coin de la rue, que fait le chien?

  • il court;
  • il aboie;
  • il fume;
  • il dort;
  • il mord



En 1740, devant les Halles au Roi, ouvre une modeste auberge. Les marchands viennent s'y rafraîchir et l'on parle encore d'un certain Molière, né pas très loin d'ici, rue de la Tonnellerie, un siècle plus tôt. Cent ans plus tard Haussmann rénove le quartier et la vieille auberge disparaît. Elle renaît quelques années plus tard face aux nouveaux pavillons conçus par le révolutionnaire Baltard.
En 1920, le nouveau propriétaire exhibe ses deux chiens : un caniche et un griffon, l'un fume le cigare, l'autre la pipe... et "Au chien qui fume" est né. Mandataires, forts des Halles et gourmets de tous horizons accourent pour voir le spectacle. Mais surtout pour savourer les bons plats mitonnés par la patronne avec amour, en n'hésitant pas à faire table commune. Le quartier se transforme, et l'authentique brasserie parisienne nous donne rendez-vous au coeur de Paris, entre le centre Georges Pompidou et le Grand Louvre, face à Saint-Eustache dans un cadre et une ambiance chaleureuse au son du jazz.


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Dans la rue du Pont-Neuf, sur la façade qui jouxte la brasserie"Au chien qui fume" ce monument rappelle que Jean Baptiste Poquelin dit Molière est né dans le quartier.

Dirigeons nous maintenant vers l'observatoire aménagé pour découvrir le chantier de la "Canopée".
FBF-26/06/2015
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D'où vient ce nom de Canopée?







C'est la traduction du nom anglais Canopy, qui signifie ciel de lit ou baldaquin, lui même issu du grec et qui désigne une moustiquaire. La canopée, d'invention récente, correspond à l'étage supérieur de la forêt, directement influencé par le rayonnement solaire. Zone intense d'activité biologique et biochimique, elle constitue un habitat pour de nombreuses espèces animales et végétales, surtout en forêt tropicale... Ainsi cette immense feuille de verre sera la partie émergée des Halles, où se côtoient visiteurs et voyageurs, restaurants et magasins...


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Dernier coup d'oeil sur la chantier des Halles avant de rejoindre la place Joachim du Bellay.





La jolie fontaine, qui trône sur cette place, qui porte le nom de fontaine des Innocents, se dressait à l'origine à l'angle de la rue Saint-Denis et de la rue aux Fers (ancienne rue Berger) à quelques quarante mètres d'ici.. Elle était située, adossée à l'église du même nom, au coeur du plus important cimetière de Paris, dit cimetière des Saints-Innocents, jusqu'à sa suppression en 1786. A cette date les quelques deux millions de squelettes furent transférés dans les carrières désaffectées de la Tombe-Issoire, baptisées Catacombes.
FBF-26/06/2015

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Chef-d'oeuvre de la Renaissance, la fontaine des Nymphes, dont le dessin fut attribué à Pierre Lescot, fut sculptée par Jean Goujon  et inaugurée lors de l'entrée solennelle d'Henri II à Paris en 1549.
Au sud de la fontaine, passons sous les arcades pour rejoindre la rue de la Ferronnerie.  En levant la tête nous découvrons une surprenante décoration de rue...
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Que s'est il passé dans cette rue un certain 14 mai 1610? (une plaque au sol commémore cet évènement)

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C'est avec l'autorisation de Saint-Louis que les ferronniers s'installent  en ces lieux et donnent le nom à la rue en 1229.
Nous sommes le 14 mai 1610, dans le milieu de l'après midi, l'activité dans la rue bat son plein. Un vaste carrosse est bloqué par une charrette de foin et un véhicule hippomobile rempli de tonneaux de vin, qui manoeuvrent avec beaucoup de difficulté au milieu de la foule de chalands. Des valets de pied sont descendus du marchepied du carrosse pour disperser la foule, qui vient de reconnaître le carrosse royal. Le Roi Henri IV, vient de quitter le Louvre pour se rendre au chevet de son ministre Sully, cloué au lit par une grippe. Ravaillac, qui a suivi depuis sa sortie du Louvre le carrosse peu protégé, profite de l'aubaine. Il pose un pied sur l'essieu du carrosse et l'autre sur une borne, qui flanque une porte cochère, et se jette sur le Roi qui salue la foule. Ravaillac porte trois coups avec son couteau : un premier touche Henri IV sans dommage majeur près de l'aisselle, le Roi hurle "je suis blessé", le second l'atteint au poumon droit sectionnant la veine cave et l'aorte,  le Roi a juste le temps de murmurer"ce n'est rien, ce n'est rien", le troisième perce la manche du duc de Montbazon. Nous venons d'assister à l'assassinat d'Henri IV

La plaque au sol marque l'endroit où a eu lieu l'assasssinat. caractérisée par l'emblème du Roi de France (trois fleurs de Lys) et l'emblème du Roi de Navarre (chaînes d'or posées en orle, en croix et en sautoir).

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Quel était la spécialité de la maison COURTIN, située au coin des rues Saint-Denis et de la Reynie?



Occupée  par une boutique de fripe, "Au chat noir", puisque c'était son nom était une confiserie de luxe où dragées, chocolats et bonbons tentateurs...font partie maintenant de notre imagination...

De l'autre coté de la rue, la statue au premier étage rend hommage à quel personnage?



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Né en ces lieux, fils d'un drapier, Eugène Scribe, bien que la postérité lui a été cruelle, fut l'auteur dramatique le plus populaire et le plus joué au XIXème siècle, non seulement en France mais dans le monde entier, remportant un succès universel comparable à celui un siècle plus tard d'un Chaplin ou un Spielberg. Durant des décennies ses pièces furent jouées, traduites, adaptées sur tous les continents et applaudies aussi bien par le grand public que la haute société, au théâtre comme dans les salons...

Tournons à droite dans la rue des Lombards. Typique petite rue médiévale, où les usuriers originaires de Lombardie prêtaient de l'argent à prix d'or. 
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Nous sommes arrivés au terme de notre parcours au cour de Paris. En attendant une prochaine promenade découverte je vous propose soit de passer quelques instants de repos à la terrasse d'une brasserie,  de prolonger votre promenade par celle intitulée : ...autour de la rue Saint-Honoré, qui débute pas très loin d'ici ou d'aller faire du shopping rue de Rivoli. A bientôt...




Les Merlettes






















 

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